Páginas especiales - Wiki - Artistes et Figures flamenco
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La Argentinita

Encarnación López Júlvez, "La Argentinita". Née à Buenos Aires en 1898 et décédée à New York le 24 septembre 1945 durant une intervention chirurgicale. Fille d'artistes, son père était guitariste et sa mère d'Aragon.
Comme d'autres danseuses, elle chantait aussi, et ses enregistrements sont des thèmes populaires que le flamenco reprend constamment.
Son premier grand amour fut le torero "Joselito" José  Gómez Ortega, appelé Gallito (8 mai 1895 - 16 mai 1920 en plein travail).
Son second grand amour fut le torero Ignacio Sánchez Mejías (Séville 1891-Madrid 1934), torero intellectuel, en relation avec les écrivains de la Génération du 27. Il convertit la grande danseuse et "tonadillera" en muse.
Elle a fréquenté l'amitié et la compagnie des plus grands poètes de son temps, comme Federico Garcia Lorca (Granada 1898 - 1936 entre Viznar et Alfacar) et Rafael Alberti (Cadix 1902-Cadix 1999).
Elle dansa pour la dernière fois devant Indalecio Prieto Oviedo (1883-1962, Mexico).
Fille d'espagnols et soeur de Pilar Lopez. Sa famille revint en Espagne quand elle avait six ans, s'installant à Madrid. Elle prit des cours de danse avec Manuel Fontesilla, et passa ensuite à apprendre avec Julia Castelao. A huit ans l'homme d'affaires PArdiñas lui donne le nom artistique de "La Argentinita".
A douze ans elle dansait dans les salons d'Atocha et dans celui de Romea, les années suivantes elle donna des représentations au Théâtre La Latina, Principe Alfonso, Théâtre de la Comédire, La Princesa, L'Apolo, etc.
En 1920 elle dans à Buenos Aires, en 1922 elle revient à Madrod, et durant deux ans elle donne des représentations dans diverses salles et se retire ensuite jusqu'en 1929, pour réapparaître dans les théâtres Alhambra de Paris et Scala de Berlin.
Elle se joint au groupe d'artistes et écrivains de la Génération du 27, les poètes l'aidaient pour des thèmes et idées. En 1932 elle présente les estampes folkloriques "Las Calles de Cadiz", sévillanes du XVIIIème siècle.
Elle atteint le summum de la créativité avec sa version d'"El Amor Brujo".
En 1933 elle présente son nouveau spectacle au théâtre Fallade de Cadiz et ensuite à l'Español de Madrid, pour poursuivre au traves de nombreuses capitales espagnoles. En 1934 elle débute au Théâtre des Champs-Elysées de Paris où la critique la reconnaît comme une des grandes figures de la danse internationale.
Au théâtre Poliorama de Barcelone elle donne deux unique représentations en 1934 et revient à Paris en 1935. Elle entreprend alors un voyage en Amérique.
De 1941 à 1942, elle change de partenaire deux fois, d'abord elle remplace Antonio de Triana par Federico Rey et l'année suivante elle remplace celui-ci par l'italo-américain José Greco, engageant aussi le mexicain Manolo Vargas.
1943 est une année clé, le plus grand homme d'affaire américain des Etats-Unis, l'ukrainien-américain, Sol Hurok la présente au Metropolitan House de New York.
Pour nous faire une idée de ce qu'était cette époqie, Sol Hurok était le représentant de Vladimir Ashkenazy, Isadora Duncan, Anna Pavlova, Mstislav Rostropovich, Arthur Rubinstein, et bien plus encore, et il remarqua "La Argentinita".
Manuel Machado dit d'elle qu'elle était comme une plume dans l'air... normal que la vie lesta son coeur avec le poids du grand amour. Elle fut enterrée à Madrid.

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